Rétrospective de l'été ciné (partie 1) + Concours !

Qui dit fin de l’été, dit bien sûr fin de la saison estivale de cinoche!

Une saison estivale qui débute toujours grosso modo à la mi-mai avec l’arrivée des premiers blockbusters et qui se termine fin août, voire début septembre selon la stratégie commerciale des studios.

Une fois n’est pas coutume, revenons donc sur 10 films que votre blogueur a vu durant cette période, en nous focalisant uniquement sur leurs forces et faiblesses.

Voici la première partie de cette rétrospective plus ou moins bien tartinée de crème solaire écran total.

 Alien: Covenant

Suite de Prometheus (lui-même préquel d'Alien), Covenant débute aux côtés de l'équipage d'un vaisseau spatial sortant d'un hyper-sommeil. Ils se veulent les pionniers d'une expédition visant à coloniser une planète semblant accueillante bien qu'inconnue. 

Néanmoins, durant leur long voyage, ils captent un signal venant d'une planète plus proche qui semble encore plus intéressante pour l'avenir de l'Humanité... (hum hum)

Pour

Contre

-       Ridley Scott est toujours capable de mettre en scène un film visuellement classieux. -       La direction artistique et les décors réels sont jolis. -       Ambiance stressante  qui fonctionne parfois. -       Michael Fassbender reste un acteur solide. -       On rit…

-       …mais seulement des choix ridicules de l’équipage. dont les membres sont plus idiots et/ou inconscients les uns que les autres.  -       Katherine Waterston a autant de charisme que dans Les Animaux Fantastiques, c’est-à-dire aucun. -   L'apparition risible de James Franco. -       Scott est sénile, il détruit toutes les bases posées dans Prometheus, crache au visage des fans de la saga et sous estime l’intelligence de son public (non mais quel twist final minable). -       Ridley n'en a pas fini, il aurait encore 3 opus d'Alien sous le coude. Tremblez.

Note :  4,5 /10

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Wonder Woman

La super-héroïne la plus populaire au monde fait ici l'objet de son premier film en solo. 

Diana la princesse des Amazones est élevée sur Themyscira, une île coupée du monde jusqu'au jour où un pilote d'avion américain s'écrase dessus, annonçant une guerre mondiale et remettant en cause toutes les certitudes qu'avait Diana sur ce qui l'entoure. l'Amazone part pour mettre fin à cette guerre et s'apprête à découvrir au passage ses incommensurables pouvoirs.

Pour

Contre

-       Visuellement moins gerbant que Batman v Superman. Avec un début soigné. -       Quelques bonnes actrices du côté des Amazones, surtout Robin Wright et Connie Nielsen. -       Chris Pine se défend pas mal dans le rôle traditionnel de la "demoiselle en en détresse"… -       La bataille sur la plage, courte mais épique. -       La scène du No man’s land est un beau morceau de bravoure. -       Un humour globablement efficace. -       Une bande-originale qui fait le boulot. -       Des dialogues tantôt bien écrits…

-       …tantôt niais.  -       La réalisation n’est qu’un fac-similé de ce qu’a déjà fait ce pataud de Zack Snyder. -       Une origin story des plus classiques. -       Gal Gadot aurait dû rester mannequin ou prendre des cours de comédie, au choix. -       Les méchants ne pourraient pas être plus caricaturaux. -       Un combat final ignoble, tout en images de synthèse, écrit et filmé avec les orteils.

Note :  6 /10

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    Pirates des Caraïbes: La Vengeance de Salazar

    Le jeune fils de Will Turner, Henry, cherche a briser la malédiction qui enchaîne son papounet au Hollandais Volant. Pour ce faire, il part à la recherche du Trident de Poséïdon, un artefact si puissant qu'il serait capable de rebooter... hum... de mettre fin à toutes les malédictions des océans. Après une effrayante rencontre avec le Capitaine Salazar, chasseur de pirates devant l'éternel, Henry Turner est contraint de retrouver le facétieux Jack Sparrow pour l'accompagner dans sa quête.

   

Pour

Contre

-       Johnny Depp est crédible dans le rôle de cette épave vivante qu’est devenu Jack Sparrow. (Surpris?) -       Barbossa reste LE pirate qui sauve les meubles. -       Le nouveau thème musical lié au Trident est efficace. -       Le flash-back montrant le jeune Jack Sparrow, de loin la meilleure scène du film. -    La scène de la guillotine, inventive. -       Mieux écrit et réalisé que l’épisode 4.  -       Divertissant, avec un sentiment d’évasion  toujours présent. -       Carina est un nouveau personnage féminin convaincant…

-       …contrairement à Henry Turner, avec lequel l’alchimie est quasi inexistante. -       Du fan service en veux-tu en voilà.            -       Un artefact pas assez puissant pour éliminer les incohérences qu’il amène. -       La mise en scène se veut grandiose mais reste à des années-lumières de ce qu’a accompli Gore Verbinsky sur la première trilogie. -    Le méchant et son équipage resteront anecdotiques. -       On aurait pu clore la saga avec ce volet, mais la scène post-générique appelle une ultime suite…

Note :  6,5 /10

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Spider-Man Homecoming

Seulement trois ans après The Amazing Spider-man 2, le jeune héros aux pouvoirs arachnéens est de retour avec un nouvel acteur et un nouveau réalisateur. 

Mais pourquoi rebooter une nouvelle fois? Parce que Disney-Marvel a réussi à racheter une partie des droits de la franchise à Sony Pictures pour pouvoir intégrer l'Homme-Araignée au Marvel Cinematic Universe !

Le pitch du film? 
Allez sur un bout de PQ: Peter Parker doit gérer ses cours, ses amis, sa puberté, ses récents pouvoirs et combattre un nouveau vilain pour que Tony Stark (Iron Man) l'accepte enfin parmi les Avengers. 

Comment ça, "c'est pas assez neuf" ?

Pour

Contre

-       On échappe à une 3ème version des origines du super-héros.      -       Tom Holland est attachant en Peter Parker.      -       Marisa Tomei dépoussière le mythe de la tante May grabataire, pour le plaisir des yeux ^^.      -       Un bon méchant charismatique et crédible dans un Marvel ! Comme quoi tout arrive.      -       Pour une fois, il ne s'agit pas de sauver le monde mais juste d’arrêter un bad guy pour faire ses preuves.      -       Spider-Man devient un teen movie à l’humour sympatoche…

-       …quand il n’est pas trop potache.      -       La mise en scène est complètement lambda, bien formatée pour entrée dans le moule Marvel.      -       Le costume hyper-technologique casse le mythe : Spider-Man est beaucoup trop assisté.      -       Les enjeux ne sont pas suffisamment engageants pour 2h13 de long métrage.      -       Un film fast-food : divertissant mais déjà oublié 2 jours après.      -       La tension dramatique présente dans la trilogie de Sam Raimi paraît loin, très loin.

Note :  5,5 /10

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Dunkerque

Seul film de l'été 2017 pour lequel une critique existe déjà sur le blog (ici). Mais voici le tableau récapitulatif pour les flemmards.

Pour

Contre

-       Un film de guerre axé uniquement sur la survie. Original.      -      Nolan a encore frappé avec sa   mise en scène précise.      -       Immersif à souhait, avec des plans sublimes.              -       Un mixage sonore épatant : la musique et les bruitages font corps d’une manière jamais…entendue.      -       Hans Zimmer est en forme.      -       Le montage alterné sur trois perspectives (terre, mer, air) est ingénieux.      -       Un casting impérial (Tom Hardy, Kenneth Brannagh et Mark Rylance en tête).      -       Peu de dialogues pour mettre l’accent sur la tension crescendo…

-       …au détriment de l’émotion .      -       Un poil trop court pour s'attacher à tout ce petit monde ?

Note :  9 /10 

Concours

Tu as trouvé les 5 films manquants du montage situé en début d'article? 

Si oui, manifeste-toi, un cadeau t'attend!

Derrière ces points d'interrogation se cachent effectivement les 5 oeuvres qui seront mentionnées dans la partie 2 de la retrospective. Fin du concours lundi 25 septembre 2017 à 17h.