Deuxième et dernière partie de ces immanquables de 2019!
On attaque sans tarder avec ce qui est, pour votre blogueur, la crème de la crème, le trio de tête jusqu'à présent. Mais gardons à l'esprit que l'année nous réservera encore probablement quelques surprises et que le vrai top, c'est pour fin décembre.
Deuxième et dernière partie de ces immanquables de 2019!
On attaque sans tarder avec ce qui est, pour votre blogueur, la crème de la crème, le trio de tête jusqu'à présent. Mais gardons à l'esprit que l'année nous réservera encore probablement quelques surprises et que le vrai top, c'est pour fin décembre.
Green Book: Sur Les Routes du Sud
Yep, on est sur le podium chef. |
On attaque la dernière ligne droite de ces immanquables avec un sérieux prétendant au titre de film de l'année, j'ai nommé Green Book de Peter Farrely.
Sans doute la 38563ème oeuvre sur le racisme, cette nouvelle tentative brille par sa manière légère d'aborder de lourdes thématiques logiquement amenées par un livre - ce fameux Negro Traveler's Green Book - qui fut un guide de voyage utilisé de 1936 à 1966 dans le Sud des USA pour indiquer aux Noirs quels motels et restaurants ils étaient autorisés à fréquenter (non, ceci n'est pas une blague).
Notre histoire (inspirée de faits réels) prend donc place en 1962. Tony Villalonga (Viggo Mortensen), un attachant videur de boîte de nuit, casse-cou à l'appétit démesuré, frappe sur le mauvais bougre et se retrouve du soir au lendemain...sans emploi.
Pour assurer la stabilité de sa famille, il se voit contraint d'accepter un boulot de chauffeur, loin de sa femme et ses deux enfants pendant plusieurs mois.
En outre, il n'imaginait pas devoir sillonner le Sud des Etats-Unis avec un passager de renom en tournée: le grand pianiste Don Shirley (Mahershala Ali).
Celui-ci est tout ce que Tony n'est pas: bien éduqué, sophistiqué, méticuleux et...Noir.
Or, Tony a beau être un bon gars, il a en lui quelques préjugés racistes sortis de son Bronx profond au sujet des Afro-américains.
Tout cela va bien entendu changer.
Dans ce Miss Daisy et son Chauffeur inversé, la partition du réalisateur est entraînante, glissant à la surface d'enjeux complexes pour de temps à autres y plonger suffisamment afin de nous en laisser toucher la substance émotionnelle sans s'y noyer. Une réussite évidemment due en grande partie à son duo d'acteurs principaux.
Mortensen et Ali s'effacent totalement derrière leur personnage pour livrer une performance d'une justesse éblouissante; l'un nous gratifie d'une étonnante prise de poids et d'un accent italo-américain des plus crédibles, l'autre y confronte son charisme et sa parfaite diction pour créer cette improbable alchimie digne des meilleurs buddy-road trip movies, où chacun apprend et change au contact de l'autre.
Ce duo est un pur régal à suivre du début à la fin, tant dans son humour imparable que dans sa vulnérabilité; leurs différends sont aussi hilarants que leurs failles sont touchantes.
Les deux gaillards apprennent à se connaître autant qu'ils jouent avec leurs nerfs respectifs.
Et si certains moments sont prévisibles (Tony n'est pas doué avec la prose donc, ô surprise, Don Shirley va l'aider bon gré mal gré à écrire les lettres destinées à son épouse), quelques détails dans l'exécution globale offrent de bonnes surprises.
On pense surtout aux puissantes prestations du pianiste virtuose qui sont au diapason avec la dynamique de leur amitié naissante, presque autant que leurs dialogues d'ailleurs.
Une évolution, ou même transformation, musicale particulièrement prégnante lors du dernier show de leur tournée, où plusieurs idées du long-métrage tournant autour de l'ethnicité et de l'identité trouvent une plaisante conclusion.
Et même si la polémique enfla autour de la véracité des faits, lissée pour offrir un final léger, digne d'un film de Noël à la Frank Capra. Même si on aurait aimé que la mise en scène soit aussi virtuose que le pianiste dont il est question (aucun plan ne marquera durablement vos rétines), vous pourriez vous surprendre à avoir à la fois un grand sourire aux lèvres ET la gorge nouée.
Car Green Book nous rappelle tendrement que l'on peut rire de tout, sans nous faire complètement oublier que l'Homme demeure cet étrange animal capable du pire.
Car Green Book nous rappelle tendrement que l'on peut rire de tout, sans nous faire complètement oublier que l'Homme demeure cet étrange animal capable du pire.
Conseillé: A ceux qui veulent se délecter d'un film drôle, touchant, avec du fond.
Déconseillé: A ceux qui voudraient que le Negro Traveler's Green Book existe encore.
Déconseillé: A ceux qui voudraient que le Negro Traveler's Green Book existe encore.
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Toy Story 4
Un nouveau Toy Story?! HAHAHA *rire nerveux* |
Seule et unique suite de ces 7 immanquables 2019 et pour cause, Toy Story est pour votre blogueur un fidèle compagnon de route; j'avais 10 ans quand le premier chef-d'oeuvre de Pixar s'est dévoilé au cinéma devant mes yeux ébahis.
Ensuite, cette trilogie en devenir et ses héros n'ont cessé de me faire rêver, de m'inspirer et de me faire garder foi en l'existence d'un cinéma d'animation hollywoodien de qualité.
Oui, même si Disney-Pixar s'égare parfois, il subsisterait toujours quelque part cet instinct créatif, cette flamme originelle qui vous donnerait à vous-même l'envie de vous lancer, de raconter des histoires peu importe l'âge de votre public.
Puis vint l'annonce d'un quatrième épisode et son lot d'inquiétudes... Qu'ont-ils de plus à raconter? La trilogie n'était-elle pas suffisamment aboutie? Vont-ils tout gâcher avec un épisode de trop? Pompe à fric ou oeuvre sincère?
Et le 26 juin 2019 arrive, on entre en salle obscure avec la boule au ventre, de peur qu'après Le Hobbit et autres Dragons, l'industrie ne viennent encore pourrir l'une de nos sagas favorites sans scrupule avec ses films superflus qui vous ternissent jusqu'à vos pensées nostalgiques, jadis réconfortantes.
Après les bandes-annonces, les lumières se tamisent puis c'est le noir et le court-métrage...euh Toy Story 4 commence?!
PIXAR EST-IL MORT !?!
Ah, ma petite voix me me glisse qu'ils ont créé une branche en interne pour laisser libre cours aux idées des jeunes animateurs. Terminée l'obligation du court-métrage avant chaque film, maintenant c'est buffet à volonté.
Merci Google, hum, petite voix.
Mais alors, Toy Story 4 commence directement?! J'étais pas prêt ! On se ressaisit et on tente de profiter du photo-réalisme des premiers décors qui apparaissent sous nos yeux, détrempés par une pluie battante, l'illusion est parfaite.
La forme est sublime, mais quid du fond?
Après un prologue mené tambours battants qui pose les enjeux du film, on commence à devenir nerveux: d'abord, la petite Bonnie nous fait le coup très classique des vieux jouets laissés au placard pour s'amuser avec les plus clinquants (Woody étant évidemment le ramasse-poussières de service).
Ensuite, elle se fabrique littéralement un nouveau jouet qui se nommera sobrement Fourchette; composé dudit couvert en plastique usagé agrémenté d'autres objets de récup', ce nouvel ami se voit malgré lui attribué le rôle de jouet, et par extension le don "absurde" de la vie. Qu'il le veuille ou non.
D'ailleurs, Fourchette est convaincu d'être un détritus et fait tout pour retourner dans son abîme sans danger : la poubelle.
C'est précisément là qu'on commence à perdre patience puisque l'oeuvre prend une tournure inoffensive, à base de gags visuels où Woody cherche inlassablement à empêcher le nouveau jouet de retourner aux déchets durant une escapade familiale vers la fête foraine.
Cependant, après une demi-heure, enfin, Toy Story 4 cesse de tourner en rond et retrouve l'étincelle quand Woody entre en contact avec une vieille connaissance, Bo Peep, alias La Bergère, ce personnage secondaire qui laissa un vide derrière elle après avoir été donnée à un nouvel acquéreur, préfigurant le destin des autres protagonistes.
Elle est donc de retour, s'étant réinventé une vie épanouie de rebelle, vivant au jour le jour avec sa bande de jouets perdus.
Dès sa réapparition, la narration trouve son rythme de croisière et le film dévoile le secret de sa légitime existence en plus d'introduire une galerie de nouveaux personnages plus drôles les uns que les autres: par exemple, le cascadeur "raté" Duke Caboom saura vous toucher tandis qu'on s'efforce de ne pas rire trop fort à chaque apparition des inséparables Ducky et Bunny, véritable duo de stand-up dont je ne dévoilerai rien pour que votre surprise reste intacte.
Même l'étonnant nouvel antagoniste est réussi car tout est mis en oeuvre pour que nous le comprenions et tissions un lien avec lui...
Une pléiade de nouveaux jouets qui font ici passer les humains et leurs envies au second plan.
Voilà ! C'est précisément là que se dissimulait le coeur de ce nouvel opus; là où la trilogie se focalisait sur l'anxiété de se séparer de l'humain, Toy Story 4 se concentre plutôt sur cette notion abstraite qu'est la raison de vivre et sur la prise de pouvoir sur son propre destin.
Voilà ! C'est précisément là que se dissimulait le coeur de ce nouvel opus; là où la trilogie se focalisait sur l'anxiété de se séparer de l'humain, Toy Story 4 se concentre plutôt sur cette notion abstraite qu'est la raison de vivre et sur la prise de pouvoir sur son propre destin.
Pour la première fois, le studio parle intrinsèquement des jouets plutôt que de leurs liens avec leur propriétaire, puisque leur inévitable côté éphémère nuit à la tranquillité des plus obstinés, tels que Woody et son groupe de toujours.
Bien sûr, rien de ceci ne m'est apparu durant le visionnage du long-métrage, devant lequel j'ai à nouveau ri et pleuré comme l'enfant de 10 ans encore en moi.
En effet, directement après s'être délecté de ce grand spectacle visuellement stupéfiant, orchestré de main de maître, on se dit simplement que que si Toy Story 3 était l'adieu à Andy, le 4 est la conclusion que Woody méritait...
Puis les lumières se rallument et les thématiques infusent, s'imposent à nous, doublées du soulagement de ne pas avoir vu nos précieux souvenirs saccagés.
Et maintenant, Pixar, merci de ne plus y toucher. Laissez votre incroyable saga s'installer confortablement au rang des meilleures de l'Histoire du Cinéma...
Conseillé: Aux fans, qu'ils soient petits ou grands, de la trilogie Toy Story.
Déconseillé: A ceux qui n'entrent pas dans cette catégorie.
Déconseillé: A ceux qui n'entrent pas dans cette catégorie.
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Joker
Joker, le rôle d'une vie? |
Immergeons-nous dans le Gotham City des années 80. Les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent, les éboueurs sont en grève et les rats pullulent dans les tas d'ordures. Les odeurs nauséabondes envahissent les taudis de la ville.
C'est ici qu'on retrouve Arthur Fleck, clown professionnel tourmenté et aspirant humoriste. Assis devant un miroir, il se maquille le visage et se force à sourire en étirant sa bouche à l'aide de ses doigts. Une larme roule sur ce rictus, emportant un peu de bleu avec elle.
Ainsi débute Joker, sans costumes moulants ou criards ni effets spéciaux, mais juste un homme. Un clown triste.
Ainsi débute Joker, sans costumes moulants ou criards ni effets spéciaux, mais juste un homme. Un clown triste.
Arthur est l'une de ces "victimes de la vie", il est tabassé, moqué, maltraité. Un peu trop familier avec le goût du sang en bouche.
Il n'est cependant pas un solitaire ou un incompris, il ne parvient juste pas à se mêler aux gens. Son existence quotidienne même relève de l'impossible tant les règles et codes de la société lui sont inappréhendables.
Il n'est cependant pas un solitaire ou un incompris, il ne parvient juste pas à se mêler aux gens. Son existence quotidienne même relève de l'impossible tant les règles et codes de la société lui sont inappréhendables.
Il reste donc en retrait du monde, en partie à cause d'une maladie dont je ne dévoilerai rien puisqu'il s'agit de l'une des meilleures idées du film: à chaque fois qu'elle se manifeste la société semble reculer d'un pas supplémentaire.
" je ne veux simplement plus me sentir aussi mal", murmure un Arthur qui est traité par sept médicaments différents et est suivi depuis longtemps par un système qui n'a en réalité pas de vraies ressources ni de temps pour lui.
C'est un murmure désespéré qui, vous l'imaginez bien, ne sera écouté par personne et marquera les débuts de sa descente aux enfers via un escalier dont chaque marche sera l'une des étapes de sa transformation en Joker.
Ecartons vos doutes d'un revers de la main: le film est bel et bien une origin story qui effleure juste assez la mythologie de Batman pour ne pas tomber dans un fan service devenu lassant dans les adaptations de comics.
D'ailleurs, ne vous y méprenez pas, c'est une profonde, lente et chaotique étude de personnage que nous propose le réalisateur Todd Philips plutôt qu'un film de super-vilain grand public, et votre empathie pour Arthur sera mise à mal, quitte même à se dissoudre quand il franchira certaines limites de l'éthique.
Pour incarner tout en nuances ce rôle des plus difficiles, Joaquin Phoenix se montre juste renversant...
Le cinéaste (et co-scénariste!) déclara qu'il conservait une photo de l'acteur visible au-dessus de son écran en écrivant le script, et le moins que l'on puisse dire c'est que cette source inspiration s'avère au final plus que payante.
Phoenix est habité par Arthur: ayant perdu 22kg pour le rôle, il apparaît frêle et affamé. La (superbe) photographie souligne ses côtes apparentes. Sa physicalité est précise dans chacun de ses mouvements et accompagne parfaitement son évolution.
Son intensité dévore l'image et nous captive, nous fascine jusqu'à en oublier qu'il s'agit d'une performance.
Aussi, le comparer aux immenses Heath Ledger et Jack Nicholson n'aurait pas de sens tant son Joker apporte une nouvelle fois quelque chose de différent au personnage. Chacun aura bien entendu sa propre préférence mais, en définitive, on a presque envie d'appeler ce film Arthur et non Joker, car on aura fait un bout de chemin avec l'homme plutôt qu'avec l'entité dévastatrice qu'est le Clown Prince du crime.
Ceci découle directement du choix de s'écarter du matériel source; Todd Phillips précisa que même si quelques éléments ont été puisé dans le chef-d'oeuvre The Killing Joke d'Alan Moore, son film ne suivrait pas du tout les comics.
Une décision certes audacieuse au regard de la bouillonnante fanbase du personnage, qui se révèle finalement comme étant un as sorti de sa manche; l'oeuvre n'a aucun lien avec le bancal Univers Cinématographique DC. Il s'agit d'un film et d'un personnage totalement émancipés de toute attache. Libres d'êtres ce qu'ils veulent, en one shot (ou non? A voir dans les prochaines années...).
Et s'il s'agit indiscutablement d'un film fait pour Phoenix, le reste du casting s'en tire également très bien.
On pense évidemment à Robert De Niro dans le rôle de l'animateur de son propre Late Night Show télévisuel, Murray Franklin.
Une figure médiatique influente qui rappelle fortement les classiques de Martin Scorsese, et pour cause: Todd Phillips n'a jamais dissimulé son admiration pour le cinéma du grand Marty. Une influence peut être un poil envahissante puisqu'on ne peut s'empêcher de penser au nihilisme de Taxi Driver et au cynisme de La Valse des Pantins, deux films caustiques qui empêchent Joker de résolument prétendre à l'originalité, là où un The Dark Knight convoquait le cinéma de Michael Mann en étant toutefois capable de s'en affranchir dans ses instants les plus mémorables.
Tant qu'on y est, un autre bémol réside dans l'omniprésence de la bande-son dépressive composée par Hildur Guðnadóttir.
Elle surligne au Stabilo le mal-être du protagoniste principal et ses tambours lancinants, très présents dans le premier acte, rappellent ceux qu'on entendait sur les galères d'esclaves - souvenez-vous d'Astérix - pour que les rameurs restent en rythme.
Affaire de sensibilité bien sûr mais dans le dernier acte pourtant, la partition accompagne parfaitement le crescendo visible à l'écran pour une combinaison qui donne le frisson.
On ne boudera certainement pas notre plaisir car ce Joker fait du bien dans le paysage cinématographique hollywoodien actuel. Téméraire vis-à-vis de la société, dévastateur et juste beau dans sa démarche, ce Joker n'est pas seulement une réinvention du super-vilain le plus iconique de l'Histoire de la part de Phillips et Phoenix, puisqu'ils ont aussi bousculé, voire redéfini, les codes de l'adaptation de comic book. Une claque!
Conseillé: A ceux qui aiment l'univers de Batman autant qu'à ceux qui aiment les drames psychologiques sombres.
Déconseillé: Aux ados qui ne jurent que par les Marvel cinematic et autre DC extended universes, ce n'est pas le même délire.
Une décision certes audacieuse au regard de la bouillonnante fanbase du personnage, qui se révèle finalement comme étant un as sorti de sa manche; l'oeuvre n'a aucun lien avec le bancal Univers Cinématographique DC. Il s'agit d'un film et d'un personnage totalement émancipés de toute attache. Libres d'êtres ce qu'ils veulent, en one shot (ou non? A voir dans les prochaines années...).
Et s'il s'agit indiscutablement d'un film fait pour Phoenix, le reste du casting s'en tire également très bien.
On pense évidemment à Robert De Niro dans le rôle de l'animateur de son propre Late Night Show télévisuel, Murray Franklin.
Une figure médiatique influente qui rappelle fortement les classiques de Martin Scorsese, et pour cause: Todd Phillips n'a jamais dissimulé son admiration pour le cinéma du grand Marty. Une influence peut être un poil envahissante puisqu'on ne peut s'empêcher de penser au nihilisme de Taxi Driver et au cynisme de La Valse des Pantins, deux films caustiques qui empêchent Joker de résolument prétendre à l'originalité, là où un The Dark Knight convoquait le cinéma de Michael Mann en étant toutefois capable de s'en affranchir dans ses instants les plus mémorables.
Tant qu'on y est, un autre bémol réside dans l'omniprésence de la bande-son dépressive composée par Hildur Guðnadóttir.
Elle surligne au Stabilo le mal-être du protagoniste principal et ses tambours lancinants, très présents dans le premier acte, rappellent ceux qu'on entendait sur les galères d'esclaves - souvenez-vous d'Astérix - pour que les rameurs restent en rythme.
Affaire de sensibilité bien sûr mais dans le dernier acte pourtant, la partition accompagne parfaitement le crescendo visible à l'écran pour une combinaison qui donne le frisson.
On ne boudera certainement pas notre plaisir car ce Joker fait du bien dans le paysage cinématographique hollywoodien actuel. Téméraire vis-à-vis de la société, dévastateur et juste beau dans sa démarche, ce Joker n'est pas seulement une réinvention du super-vilain le plus iconique de l'Histoire de la part de Phillips et Phoenix, puisqu'ils ont aussi bousculé, voire redéfini, les codes de l'adaptation de comic book. Une claque!
Conseillé: A ceux qui aiment l'univers de Batman autant qu'à ceux qui aiment les drames psychologiques sombres.
Déconseillé: Aux ados qui ne jurent que par les Marvel cinematic et autre DC extended universes, ce n'est pas le même délire.
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