Si cette année mon Top 5 est résolument mainstream, on constate également que ma préférence est allée aux réalisateurs qui ont tout donné sur la forme avec un fond plutôt classique mais efficace.
Le renouveau du Cinéma passerait-il par là, puisqu'on a semble-t-il déjà tout raconté?
Vous avez 2h.
Vous avez 2h.
Trêve de blabla, passons au Top 5, en partant de la cinquième position.
5. Sans un Bruit
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le silence assourdissant du film de John Krasinski était décidément à vivre devant le plus grand écran possible pour se laisser aspirer par l'image.
Car, comme l'a déclaré Stephen King: "Ce silence permet à la caméra d'ouvrir grands les yeux, ce que peu de films parviennent à accomplir d'une telle manière".
Car, comme l'a déclaré Stephen King: "Ce silence permet à la caméra d'ouvrir grands les yeux, ce que peu de films parviennent à accomplir d'une telle manière".
Comme les plus grands réalisateurs l'ont fait avant lui, Krasinski s'inspire de son vécu, de ses obsessions et phobies de jeune parent pour nous livrer une oeuvre très personnelle, où ses propres démons prennent vie, au sens littéral du terme.
Bien appuyé par la sublime prestation de son épouse Emily Blunt, l’oeuvre souffre néanmoins d’une fin abrupte, qui aurait gagné à être plus percutante, plus marquante positivement parlant.
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4. Astérix et Le Secret de la Potion Magique
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Pourrez-vous garder le secret? |
Vous êtes fan du petit Gaulois moustachu et de son compère (un peu) enveloppé ? Vous avez apprécié Le Domaine des Dieux ?
Reprenez donc une bonne louche de ce délicieux mariage entre l’esprit de Goscinny/Uderzo et l’humour d’Alexandre Astier ; une association qui fait une nouvelle fois des étincelles pour nous livrer le meilleur de leurs mondes respectifs : la bonhommie d’un récit porté par ces personnages si attachants et la désinvolture de Monsieur Astier dans toute sa splendeur.
On se régale, même si Astérix et sa malice sont un poil trop absents de ce beau film à déguster de 7 à 77 ans.
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3. Les Indestructibles 2
et
Spider-Man New Generation
Indestructible mais pas infatigable.
Un bijou d’animation qui ne s’embarrasse pas des 14 années boursouflées de MCU et de DCEU qui se sont écoulées depuis Les Indestructibles premier du nom pour nous offrir un spectacle non référentiel, généreux, toujours très juste sur sa partition familiale et peut-être même un cran au dessus de son prédécesseur. Le film d’animation de l’année ?
Pas si simple.
Un respect total de l'esprit BD.
Les Indestructibles 2 partagera effectivement la troisième marche du podium avec le nouvel Homme-Araignée made in Sony, le bien nommé Spider-man New Generation (alias Miles Morales). Une petite leçon à Disney sur ce que devrait être un film sur ce personnage, c’est à dire une ode percutante à cette part d’héroïsme enfouie en chacun de nous plutôt qu’un teenage movie sur un mec apprenant maladroitement à utiliser une armure Stark.
Sony nous rappelle qu’il y a plus de 16 ans, une part de leur studio avait tout compris de Spidey, une compréhension ici doublée d’une animation particulièrement bluffante, majoritairement inspirée des comics que nous dévor(i)ons peu importe notre âge, notre sexe ou notre origine.
Il y a par ailleurs du Creed en ce Miles Morales (comparez leur scène épique d’entraînement solo) qui reprend le flambeau à Peter Parker et redonne au Héros l’aura et l’inspiration qu’il suscite auprès de ceux qui font modestement le bien dans leur quartier ou, simplement, dans la vie d’autrui.
Une œuvre inattendue, authentique, qui vaut tous les hommages à Stan Lee et qui tombe on ne peut mieux au vu de l’actualité funeste liée à ce grand Monsieur.
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2. Mission Impossible: Fallout
Tom, on la refait mais sans le KRAK à la fin? Ah peut-être pas tout de suite? D'accord.
Le volet le plus réussi d’une saga qui pourrait très bien s’arrêter là pour nous donner un éternel sentiment de satisfaction.
Tom Cruise reste un incroyable performer et Christopher McQuarrie, en plus de filmer Paris et de lui rendre hommage comme personne, met un bon pied dans les noix du cinéma d’action de la décennie écoulée.
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1. Ready Player One
Steven Spielberg vous tend la clé du divertissement avec un grand D.
Il y a quelques années, Steven Spielberg déclarait que la formule du blockbuster était vouée à l'échec car devenue principalement mercantile et formatée par des faiseurs interchangeables .
Avec Ready Player One et à 71 ans au compteur, il remet les pendules à l'heure en rendant au genre ses lettres de noblesse.
Une petite merveille au délicieux goût Amblin recélant de vibrantes surprises et références qui ne sont pas tant au service du sensationnel qu’à celui de la narration et du divertissement pur, dans ce qu’il a de plus beau et fédérateur.
(Voir la critique complète ici)
(Voir la critique complète ici)
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Les Outsiders de qualité
BlackKklansman, l’Ile aux Chiens, Le Grand Jeu, Mowgli, Deadpool 2.
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